J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants. (Ps 26, 13)
Écoute, Seigneur, je t’appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m’a redit ta parole :
« Cherchez ma face. »
C’est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.
N’écarte pas ton serviteur avec colère :
tu restes mon secours.
Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »
Je me dispose à rencontrer et écouter le Seigneur. Je cherche à me mettre à l’écart, à me désencombrer de mes préoccupations, à faire silence.
Je lis lentement le psaume, à haute voix, et laisse pénétrer en moi cette Parole.
Je me mets en communion avec tous ces croyants dispersés de par le monde qui vont lire ce même psaume, ce jour.
Je prends conscience que ce psaume traverse les âges depuis le peuple juif, et que, comme tous les psaumes, il fut prière de Jésus.
« C’est ta face, seigneur, que je cherche » …Je prends le temps de laisser venir à moi des images de Jésus, qui, pour les chrétiens, se fait visage de Dieu. Je m’arrête sur telle œuvre d’art que j’ai pu contempler, sur un visage du Christ en croix…Je crois aussi que le visage du prochain, et surtout des petits, me révèle « la face du Seigneur ».
Je relis lentement le psaume, et adresse ma prière au Seigneur. Selon ce que je vis, aujourd’hui, je peux dire « Pitié ! réponds-moi » ou « Tu restes mon secours (…) j’en suis sûr, je verrai les bontés du seigneur ».