
Aujourd’hui je vais entretenir le lien d’amitié avec Dieu en prenant un temps de pause-prière, pour éviter de vivre sans m’arrêter, sans réfléchir à ce que je fais.
Durant ce temps je vais relire mon existence quotidienne avec les yeux du Seigneur et j’apprends à aimer ma vie avec le cœur du Père. J’exprime au Seigneur ma joie de le rencontrer.
D’abord, je me réjouis, je rends grâce de tout ce qui m’est donné.
Après un temps de silence, je laisse remonter à ma mémoire ce qui a été vivant durant cette journée, ce qui a été en relation avec d’autres, ce qui a nourri la paix, la joie… ( signes de la présence du Seigneur que je reconnais dans ma journée)
- Je me réjouis de ce que j’ai reçu des autres dans la journée. (une invitation à me réjouir de choses les plus habituelles. Tant de choses me sont données grâce aux autres !
- Je me réjouis des bonnes choses que j’ai faites (sans fausse humilité. Cela peut être de goûter d’avoir pu réaliser simplement le travail qui est le mien, une présence, une écoute, un soutien que j’ai pu apporter… de toute action, toute pensée qui ont été dans le sens du bon, du vrai, du beau dans ma journée.)

- Je me réjouis des bonnes choses que d’autres ont faites pour d’autres. Tout ceci me fait monter au cœur un merci à la vie.
En prenant bien conscience que ce n’est pas Dieu qui fait ces évènements, c’est bien moi ou les autres, mais je dis merci à Dieu car il est la source de toute bonté, vérité, justice.
Ensuite je discerne pour avancer
D’abord je sonde mon cœur . Comment je me sens ? Dans la joie, dans la tristesse ? Avec un goût amer ? Quel sentiment m’habite? En regardant ce moment écoulé, qu’est-ce qui reste ? Quelle est la météo de mon cœur ?
Je repère ce qui est à l’origine de cela. Je prends la distance nécessaire pour regarder tout cela de plus loin
Puis je discerne pour ne pas en rester là.

- Si cela provoque des sentiments positifs : joie, paix, confiance en moi, en Dieu, dans les autres, c’est le signe que quelque chose de bon est à garder, à poursuivre, signe d’un chemin à prendre ou à continuer.
- Si cela provoque des sentiments négatifs comme la tristesse, le découragement, etc., il ne faut pas en rester là mais en tirer profit. Car cela m’indique peut-être un chemin à ne pas prendre et même au contraire une invitation à prendre le contre-pied. Cela m’indique peut-être un pardon à donner ou à demander. Agir ainsi, c’est faire comme les disciples d’Emmaüs : ils exposent leur amertume à quelqu’un et faisant cela, quelque chose va s’éclairer.
Et après … ?
Je regarde mon agenda, le travail à faire, les rencontres à venir. Je confie à Dieu la journée du lendemain. Ce sont des choses joyeuses ? Ce sont des événement plus difficiles ? Alors je les confie à Dieu.

Cette forme de prière fait de Dieu le compagnon de ma vie
Dieu ne fera pas les choses à ma place. Mais sa présence sera ma force et ma joie.
Je termine ce temps de prière avec un Notre Père