Psaume 23

Mur des Lamentations-Jérusalem

Voici le peuple de ceux qui cherchent ta face, Seigneur.

Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C’est lui qui l’a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.

Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L’homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.

Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !

Dans le silence et la paix trouvés après m’être isolé.e  et mis.e en présence du Seigneur, je lis le psaume lentement en donnant du poids à chaque mot.

Je laisse monter les images qui viennent à moi puis  les mots qui répondent, aujourd’hui, à cette question posée par le psalmiste : « Qui peut gravir la montagne du Seigneur et se tenir dans le lieu saint ? »

Sous le regard aimant et miséricordieux du Seigneur, j’examine en vérité, mon engagement dans ma relation au Seigneur et je nomme et dépose les intentions et les actes qui ont blessé cette relation.

Je lui demande humblement son aide, heure après heure, jour après jour, et je lui redis :« Seigneur, sans toi je ne peux rien faire… »

Je lui demande la grâce d’aimer vraiment, de répondre aux besoins, à la peine, à la joie de qui croise mon chemin quotidien, celle de trouver le mot juste…

En toute confiance, sûr.e de son amour pour qui l’appelle, je récite la prière qui rassemble tous ses enfants : « Notre Père… »

Prier avec l’évangile du jour- Marc (1, 14-20)

Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez- vous et croyez à l’Évangile. » Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs. Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets. Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite.

Je prends le temps de me disposer pour ce temps de prière : 

  • Je choisis le lieu approprié et l’heure qui me convient. Je peux aussi décider du temps que je veux consacrer à ce temps. 
  • Je peux aménager le cadre : une bougie, une image à contempler, un fond musical, peut-être…

Nous prions avec l’Évangile proposé ce jour à l’Église universelle.  Je me sens solidaires de tous les croyants.

Je lis lentement le texte et prends le temps de l’intérioriser.

J’entends d’abord la proclamation de Jésus. 

« Les temps sont accomplis » C’est aujourd’hui que Jésus s’adresse à moi. Suis-je prêt à l’écouter, ce jour, dans mon quotidien ?

« Le règne de Dieu est tout proche. ». J’entends la promesse de Jésus. Il ne s’annonce pas lui-même, mais proclame la survenue du Royaume, déjà là et pas encore. Quels sont les signes du Royaume que je perçois, aujourd’hui ?

« Convertissez-vous ». Suis-je prêt à répondre à l’appel de Jésus et à me tourner vers lui ?

Nous sommes au tout début de l’Évangile, au tout début de l’annonce de la Bonne Nouvelle. Je contemple Jésus, seul, et pressens son besoin d’être aidé dans la mission, et de susciter des disciples, des ouvriers pour la moisson.

Je contemple alors la scène de l’appel.

Je vois le lac de Tibériade, la mer de Galilée…Ses eaux qui ondulent sous la brise. Le rivage verdoyant. Et le vois les pécheurs au travail, reproduisant avec aisance les gestes ancestraux de lancer les filets, ou de les réparer.

Jésus qui s’adresse à des hommes humbles, laborieux, s’acquittant de leur tâche quotidienne. Des frères travaillant dans de petites entreprises familiales. Jésus vient nous visiter dans l’ordinaire de nos vies

J’entends l’appel de Jésus, adressé à Simon et André. Jésus ne parle pas à des anonymes, mais s’adresse à chacun par son prénom. Et moi, est-ce que je me sens appelé personnellement par Jésus ? 

Je m’arrête sur la phrase : « je ferai de vous des pêcheurs d’hommes. ». Jésus connaît les talents de ces hommes, artisans pêcheurs…Il veut mobiliser leurs talents pour l’annonce de l’Évangile.

Ainsi ils sont appelés à continuer d’être eux-mêmes, tout en commençant une vie nouvelle et inattendue. Et moi, quels sont les dons que je peux mettre au service de l’annonce de la Parole ?

« Ils le suivirent » ; « ils partirent à sa suite ». Comment est-ce que je réagis à la soudaineté de la réponse donnée ? Et moi, que suis-je prêt à laisser pour suivre le Christ ?

Je relis l’ensemble du texte

Dans une prière personnelle, je confie au Seigneur les appels que je ressens, ma facilité ou mes résistances pour y répondre…

Je peux terminer en confiant ma prière à Marie, elle qui a su dire oui… « Je suis la servante du Seigneur… »

Je vous salue Marie…

psaume 144

Je t’exalterai, mon Dieu, mon Roi,
je bénirai ton nom toujours et à jamais !
La bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres,

Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits,

Ils annonceront aux hommes tes exploits,
la gloire et l’éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.

Je me prépare à ce temps de rencontre avec le Seigneur en accueillant le silence nécessaire pour goûter chaque parole lue lentement. Et aujourd’hui, je m’arrête sur :

« Ils annonceront aux hommes tes exploits la gloire et l’éclat de ton règne. »

Je relis ce verset et je me mets sous le regard du Seigneur –

En quoi «annoncer», m’implique-t-il concrètement dans ma vie ?Et à quelle attitude, quelle posture « juste », adaptée à la situation, à la personne, suis-je invité(e) ?

En cette 2ème semaine de l’Avent, ma manière d’attendre le Seigneur qui vient et de vouloir le rencontrer va-t-elle m’aventurer sur des chemins nouveaux ?

J’exprime au Seigneur avec confiance, mon désir et je m’appuie sur Lui, car Il est proche de celui qui l’invoque, Il écoute et Il me répond.

Fais, Seigneur, que ton règne vienne…

Prier avec le psaume 145

Le Seigneur garde à jamais sa fidélité,
il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.

Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l’étranger.

Il soutient la veuve et l’orphelin,
il égare les pas du méchant.
D’âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !

Marco Rupnik

Je me dispose à recevoir la Parole du Seigneur et vient à Lui tel (le) que je suis : Me voici Seigneur.

Je peux dire ce psaume à voix haute lentement.

Je repère toutes les actions du Seigneur exprimées au présent, sa fidélité, sa bonté, sa sollicitude pour ceux qui souffrent…

Quand m’est-il donné de reconnaître la présence agissante du Seigneur, ici et maintenant, en moi, dans ceux qui m’entourent ?

J’en fais mémoire et j’en rends grâce.

Je peux lui confier une situation qui me préoccupe, lui demander son aide  pour que, là où je suis, je collabore à son œuvre de paix, de justice et d’amour.

« Seigneur des vivants, tu n’as pas compté sur les puissants mais au contraire sur les bras cassés que nous sommes, pour en faire rien de moins que tes messagers.

Ce sont les petits, les invisibles, les très ordinaires, les étrangers que tu as choisis pour déposer dans leurs mots ta voix, ta parole de feu, cette voix qui délivre et relève.

Que mon chant t’enveloppe de gratitude et de reconnaissance. »

Sœur Anne Lécu

Et je peux terminer ma prière en chantant avec Marie, le Magnificat.

prier avec l’Hymne des Laudes

Puisqu’il est avec nous
Tant que dure cet âge,
N’attendons pas la fin des jours
Pour le trouver…
Ouvrons les yeux,
Cherchons sa trace et son visage,
Découvrons-le qui est caché
Au cœur du monde comme un feu !

Puisqu’il est avec nous
Pour ce temps de violence,
Ne rêvons pas qu’il est partout
Sauf où l’on meurt…
Pressons le pas,
Tournons vers lui notre patience,
Allons à l’homme des douleurs
Qui nous fait signe sur la croix !



Puisqu’il est avec nous
Dans nos jours de faiblesse,
N’espérons pas tenir debout
Sans l’appeler…
Tendons la main,
Crions vers lui notre détresse ;
Reconnaissons sur le chemin
Celui qui brûle nos péchés !

Puisqu’il est avec nous
Comme à l’aube de Pâques,
Ne manquons pas le rendez-vous
Du sang versé…
Prenons le pain,
Buvons la coupe du passage :
Accueillons-le qui s’est donné
En nous aimant jusqu’à la fin !

D. Rimaud

Antienne

Mon Dieu, tu ne rejettes pas le cœur qui se tourne vers toi.

Prier avec les psaumes

Psaume 145

Le Seigneur garde à jamais sa fidélité,
il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.

Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l’étranger.

Il soutient la veuve et l’orphelin,
il égare les pas du méchant.
D’âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !

Marco Rupnik

Je me dispose à recevoir la Parole du Seigneur et vient à Lui tel (le) que je suis : Me voici Seigneur.

Je peux dire ce psaume à voix haute lentement.

Je repère toutes les actions du Seigneur exprimées au présent, sa fidélité, sa bonté, sa sollicitude pour ceux qui souffrent…

Quand m’est-il donné de reconnaître la présence agissante du Seigneur, ici et maintenant, en moi, dans ceux qui m’entourent ?

J’en fais mémoire et j’en rends grâce.

Je peux lui confier une situation qui me préoccupe, lui demander son aide pour que, là où je suis, je collabore à son œuvre de paix, de justice et d’amour.

« Seigneur des vivants, tu n’as pas compté sur les puissants mais au contraire sur les bras cassés que nous sommes, pour en faire rien de moins que tes messagers.

Ce sont les petits, les invisibles, les très ordinaires, les étrangers que tu as choisis pour déposer dans leurs mots ta voix, ta parole de feu, cette voix qui délivre et relève.

Que mon chant t’enveloppe de gratitude et de reconnaissance. »

Sœur Anne Lécu

Et je peux terminer ma prière en chantant avec Marie, le Magnificat.

Psaume 105

Chantez et jouez pour lui, Redites sans fin ses merveilles. Glorifiez-vous de son nom très saint : Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !

Cherchez le Seigneur et sa puissance, Recherchez sans trêve sa face. Souvenez-vous des merveilles qu’il a faites, De ses prodiges, des jugements qu’il prononça.

Vous, la race d’Abraham son serviteur, Les fils de Jacob qu’il a choisis. Le Seigneur, c’est lui notre Dieu : Ses jugements font loi pour l’univers.

Je lis le psaume lentement et me laisse rejoindre par les mots qui me touchent aujourd’hui.

Je prends le temps de laisser ces mots m’habiter dans le silence.

Des mots reviennent : « merveilles », « cherchez » … Je peux rendre grâce des merveilles qui m’ont été données aujourd’hui, ou dans le passé. Je peux demander au Seigneur de me faire progresser dans Sa recherche.

Comme « fils de Jacob qu’Il a choisi », sûr de l’écoute du Seigneur, fort de Son alliance je lui confie, personnellement, ma prière d’aujourd’hui.

Je relis le psaume, ou, si je préfère, peux l’entendre chanter.

Dans la descendance d’Abraham et de Jacob, fils d’un même père, je dis « Notre Père… »