Psaume 15

Garde- moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge.
J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu !
Seigneur, mon partage et ma coupe :
    de toi dépend mon sort. »

Je bénis le Seigneur qui me conseille :
même la nuit mon cœur m’avertit.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.
Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m’abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.

Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !

Je prends un temps à l’écart… Je fais silence en moi et demande au Seigneur la grâce de la rencontre cœur à cœur…

Je lis et relis lentement ce psaume, prière de confiance, autant de fois que nécessaire… Je laisse les paroles résonner en moi…

Puisque j’ai mis en Dieu mon refuge, Dieu me protégera : telle est, pour l’essentiel, la certitude exprimée…

Dans mes nuits, les moments où j’ai l’impression que Dieu est absent, dans mes doutes, dans mes révoltes, Jésus « marche » avec moi, même quand je ne comprends pas son chemin …

Et il me donne la  grâce de le reconnaître dans la prière, ou dans la surprise d’un événement…d’une rencontre…

Quelle place je laisse à l’écoute du Seigneur?

Je confie ce qui m’habite à Jésus, comme un ami à son ami… Je peux lui demander une grâce…

Et je redis ma confiance au Père, dans  la paix et la joie de l’Esprit Saint: « Notre Père… »

Psaume 46

Art aborigène – Oeuvre collective

Tous les peuples, battez des mains,
acclamez Dieu par vos cris de joie !
Car le Seigneur est le Très-Haut, le redoutable,
le grand roi sur toute la terre.

Dieu s’élève parmi les ovations,
le Seigneur, aux éclats du cor.
Sonnez pour notre Dieu, sonnez,
sonnez pour notre roi, sonnez !

Car Dieu est le roi de la terre :
que vos musiques l’annoncent !
Il règne, Dieu, sur les païens,
Dieu est assis sur son trône sacré.

Je me dispose à prier le Seigneur, à entrer dans la louange .

Ce psaume glorifie le Père . Je fais silence en moi et contemple ce qui m’entoure, ma vie, les personnes, les événements , tout ce qui met de la joie au plus profond de moi. Et je peux m’associer à cette prière et louer le Seigneur.

« Tous les peuples » , « sur toute la terre » Je fais mémoire de tous les peuples de la terre, également aimés et sauvés . A leur manière, avec leurs langues, leurs cultures, leur sagesse ils manifestent la gloire de Dieu . Je les porte dans ma prière avec tendresse et bienveillance. Et je rends grâce.

Primatchenko

« que vos musiques l’annoncent » Je peux demander la grâce au Seigneur, qu’il ouvre mes yeux à sa lumière , et fasse grandir mon désir de témoigner au monde de son amour infini. A moi, avec mes frères d’être des prophètes .

Pour terminer ma prière je peux chanter : Comment ne pas te louer

Psaume 95

R/ Racontez à tous les peuples
les merveilles du Seigneur !

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !

De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !

Allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! »
Le monde, inébranlable, tient bon.
Il gouverne les peuples avec droiture.

Je me mets à l’écart et choisis de donner du temps au Seigneur. Je fais silence en moi pour me rendre disponible à cette Parole qui a traversé les siècles, et, qui, aujourd’hui est partagée par les croyants du monde entier. Je rejoins l’Église universelle en traçant sur moi le signe de la croix.

Je lis ces trois strophes du psaume 95 et je me laisse rejoindre par une expression, un verset :

Je peux m’arrêter sur la tonalité dynamique du texte, rythmé par ces impératifs, qui m’appellent à la louange et au témoignage. Et moi, comment la Parole de Dieu me rejoint-elle aujourd’hui, comment me tient-elle en éveil, comment me met-elle en mouvement ?

Le psalmiste m’invite à un double mouvement :

  • A adresser au Seigneur une louange, sans cesse renouvelée, un « chant nouveau », à le bénir.
    • A témoigner du Seigneur, « publiquement » : « proclamez son salut » ; « racontez à tous les peuples » ; « allez dire aux nations ».
  • Et moi, suis-je fidèle dans la louange et l’action de grâce ? Ai-je l’audace de témoigner ?

Le psaume insiste aussi sur l’universalité de l’alliance proposée par le Seigneur. « Terre entière » ; « tous les peuples » ; « toutes les nations ». Et moi, ai-je conscience de l’extension de l’Église à toute la terre ? Est-ce que je me sens reliés à tous ces croyants de par le monde ?

« Le monde inébranlable tient bon. ». Dans les turbulences du monde, a quoi est-ce que je me rends attentif qui reste « inébranlable » : des signes d’amour, des efforts de paix…

Je relis le psaume ou je peux l’écouter.

Je rejoins les chrétiens du monde entier, fils d’un même Père, en disant. : « Notre Père… ». Je fais le signe de croix.

Psaume 65

Acclamez Dieu, toute la terre ; 

Peuples, bénissez notre Dieu ! 
 Faites retentir sa louange,
car il rend la vie à notre âme, 
 il a gardé nos pieds de la chute.
Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu : 
 je vous dirai ce qu'il a fait pour mon âme ;
quand je poussai vers lui mon cri, 
  ma bouche faisait déjà son éloge.

Béni soit Dieu + 
 qui n'a pas écarté ma prière, 
  ni détourné de moi son amour !

Je prends un temps à l’écart et fais silence en moi…Je trace sur moi le signe de Croix et m’ouvre à la présence du Seigneur…

Je lis le psaume, lentement, laissant un mot, un verset résonner en moi, en mon cœur, dans ma vie…

Je regarde les petites choses de mon quotidien ou ses derniers évènements…En quoi puis-je bénir Dieu?  Le louer? Ai-je senti sa présence? Son amour?

Peut-être l’ai-je appelé à mon secours…dans l’épreuve… le doute… Qu’a-t-il « fait pour mon âme »?

Tout cela, je le confie au Seigneur, dans la confiance…

Puis je relis le psaume, ou je l’écoute…

Je termine ma prière en m’adressant à Notre Père…

Psaume 8

R/ Ô Seigneur notre Dieu, qu’il est grand, ton nom,
par toute la terre !  (Ps 8, 2)

À voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui,
le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?

Tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu,
le couronnant de gloire et d’honneur ;
tu l’établis sur les œuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds.

Les troupeaux de bœufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux

Ce psaume commence par un cri d’admiration. Admiration devant la grandeur de Dieu qui se déploie dans toute la création : le ciel dans son immensité, la terre et tout ce qui l’habite dans sa diversité.

Je prends le temps de regarder la nature qui s’éveille en ce printemps, sa profusion ; et je loue le Seigneur pour « l’œuvre de ses mains ».

Ce psaume pose ensuite une question centrale : « qu’est-ce que l’homme ?… ». Créature parmi les créatures, l’être humain est à la fois si petit  dans cet univers,  et si grand, puisque le Seigneur  «l’établit sur l’œuvre de ses mains ».

Je prends le temps de sentir l’amour de Dieu pour moi, Lui qui pense à moi et prend souci de moi ; Lui qui me confie le créé pour en prendre soin. Je loue le Seigneur pour cette grandeur reçue de Lui.

« Le couronnant de gloire et d’honneur…tu mets toute chose à ses pieds. » Reconnaissons  humblement  que l’humanité ne reflète  pas totalement cette dignité à laquelle le créateur l’appelle.  Seul le Christ ressuscité accomplit ce psaume, lui que Dieu a élevé  dans sa gloire, Seigneur de toutes choses.

En ce temps de Pâques, je peux louer Dieu pour  Jésus,  le Fils bien aimé : en Lui notre humanité trouve son achèvement.

Pour terminer cette prière de louange,  je peux reprendre  le refrain en le chantant  ou écouter le chant « Laudato’si »

Psaume 115

Aujourd’hui, jeudi Saint, nous faisons mémoire de la Cène du Seigneur et nous entrons dans le mystère pascal.

Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.

Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?

Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.

– J’ entre dans la prière en faisant le signe de la croix.
– Je me dispose et me mets en présence du Seigneur : « Me voici devant toi, Seigneur, tel que je suis. »

– Je demande au Seigneur la grâce d’entrer dans la reconnaissance de son œuvre d’amour pour moi.

 Je lis lentement le psaume en m’arrêtant sur les mots qui me touchent ou qui me questionnent.

Dans ce psaume, le psalmiste reconnaît l’œuvre de libération et de salut à son égard.

Comment est-ce que je fais miens ces versets ? Est-ce que moi aussi je discerne dans mon
passé, une œuvre de salut du Seigneur pour laquelle je peux rendre grâce aujourd’hui ?

Dans le 3ème verset, le psalmiste fait la promesse de témoigner de l’amour de Dieu Sauveur.

Est-ce que moi aussi, je promets au Seigneur de témoigner de sa présence et de son
amour dans le monde qui m’entoure? Concrètement, comment je témoigne de la foi qui m’habite dans ma vie familiale, relationnelle , professionnelle ? ( par mes actes, mes paroles, mes attitudes…)

En ce jour qui commémore l’ultime repas du Christ avec ses disciples, je peux terminer ce
temps de prière par cette hymne :

La nuit qu’il fut livré, le Seigneur prit du pain
En signe de sa mort, le rompit de sa main :
Ma vie, nul ne la prends mais c’est moi qui la donne
Afin de racheter tous mes frères humains.

Après qu'il eut soupé pour la dernière fois
S'offrit comme victime au pressoir de la croix
Mon sang, versé pour vous, est le sang de l'alliance
Amis faites ceci en mémoire de moi

Et nous, peuple de Dieu, nous en sommes témoins
Ta mort, nous l'annonçons par ce pain et ce vin
Jésus ressuscité, ton église t'acclame
Vainqueur, passé du monde à la gloire sans fin
Tu viens revivre en nous ton mystère pascal
Éteins en notre chair le foyer de tout mal
Nous sommes tes sarments, sainte vigne du Père
Fais-nous porter du fruit pour le jour triomphal

Seigneur, nous attendons ton retour glorieux
Un jour tu nous prendras avec toi dans les cieux
Ton corps est la semence de vie éternelle
Un jour tu nous prendras à la table de Dieu

Psaume 104

R/ Le Seigneur s’est toujours souvenu de son alliance

Cherchez le Seigneur et sa puissance,
recherchez sans trêve sa face ;
souvenez-vous des merveilles qu’il a faites,
de ses prodiges, des jugements qu’il prononça.

Vous, la race d’Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu’il a choisis.
Le Seigneur, c’est lui notre Dieu :
ses jugements font loi pour l’univers.

Il s’est toujours souvenu de son alliance,
parole édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac.

Après avoir tracé sur mon corps le signe de la croix, je cherche la bonne position pour me tenir en éveil, attentif à la Parole et je demande la grâce de pouvoir faire mémoire.

Je lis le psaume proposé par la liturgie du jour, prié par les chrétiens du monde entier. Je rends grâce pour cette prière partagée qui traverse les âges, pour ces textes que le Christ lui-aussi a priés.

Je me laisse rejoindre par un mot, une expression :

Cherchez, recherchez, souvenez-vous…Des impératifs qui m’appellent à l’action, à la mémoire…

Dans mon chemin de carême m’invitant à la conversion, quels sont mes efforts pour me tourner vers le Seigneur ?

Les merveilles, les prodiges…Dans un environnement bien souvent rude et difficile, puis-je m’arrêter sur ce que la Création recèle de bon…

Un visage, une rencontre, une belle action, un paysage…Je peux faire mémoire de signes miraculeux donnés par le Christ.

Abraham, Jacob, Isaac…Je me sens héritier, membre d’un peuple…bénéficiaire de la promesse d’alliance.

Je fais mémoire de l’attention constante de Dieu pour les générations successives, et pour moi, personnellement. Je rends grâce pour la fidélité du Seigneur face à mes inconstances et mes infidélités.

Je m’adresse maintenant personnellement au Seigneur, dans une prière de louange, de demande ou d’intercession.

Je relis le psaume et termine par un Notre Père, avant de terminer ma prière en traçant à nouveau sur moi le signe de la croix.

Psaume 101

Je me dispose pour ce temps de prière, prière qui rejoint la multitude des croyants.Je respire plusieurs fois profondément et lentement et fais silence en moi.

Je commence par lire plusieurs fois ce psaume, je peux le dire doucement, lentement en restant sur des mots, des passages qui me rejoignent.

Les nations craindront le nom du Seigneur,
et tous les rois de la terre, sa gloire :
quand le Seigneur rebâtira Sion,
quand il apparaîtra dans sa gloire,
il se tournera vers la prière du spolié,
il n’aura pas méprisé sa prière.

Que cela soit écrit pour l’âge à venir,
et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu :
« Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s’est penché ;
du ciel, il regarde la terre
pour entendre la plainte des captifs
et libérer ceux qui devaient mourir. »

On publiera dans Sion le nom du Seigneur
et sa louange dans tout Jérusalem,
au rassemblement des royaumes et des peuples
qui viendront servir le Seigneur.
Les fils de tes serviteurs trouveront un séjour,
et devant toi se maintiendra leur descendance.

Je peux me laisser questionner et éclairer par les versets suivants et exprimer ma prière au Seigneur.

Moi aussi, je suis un temple, une ville sainte que le Seigneur désire venir habiter. Il y a des moments où ses murs sont en mauvais état car je ne les entretiens pas. Je dépose dans les mains du Seigneur, en toute confiance, mes absences, mes négligences et me dispose dans la confiance à l’accueillir pour m’aider à fortifier mon coeur et ma foi en Lui.

Je peux faire mémoire de moments où le Seigneur m’a redonné courage, m’a remis.e sur les chemins de la vie avec Lui et je lui rends grâce.

Oui, toujours et toujours le Seigneur contemple notre terre, il se penche vers chacun et se soucie de nous. Je contemple, avec les yeux du Seigneur les frères et soeurs qui habitent cette terre et demande la lumière de l’Esprit pour l’aimer comme lui.

Je me laisse toucher au plus profond de mon coeur par la tendresse du Seigneur et lui demande la grâce, comme Lui, d’être à l’écoute de mes frères qui souffrent et disponible pour les soutenir.

Je peux confier au Seigneur mon inquiétude sur ce monde et sur l’Eglise de ce temps, lui demander la grâce d’accueillir avec confiance les changements qui me déstabilisent et y découvrir la vie que tu mets dans ton peuple

Et je peux conclure mon temps avec le Seigneur en priant le Père et en chantant sa gloire.

Psaume 127

Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !

Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.


Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.

Je me dispose à la prière en faisant silence en moi, pour me laisser emplir du chant du psalmiste.

Je demande au Seigneur la grâce de la bénédiction.

Je lis le psaume à haute voix.

Je m’arrête sur quelques expressions du psaume :

  • J’entends l’appel du Seigneur au bonheur, un bonheur venu de la marche à sa suite. Et moi, qu’est-ce que je considère comme indispensable à mon bonheur ?
  • « Tu te nourriras du travail de tes mains ». Un bonheur aussi lié au travail…Et moi, en ce moment où le travail est beaucoup mis en question, quel est mon rapport au travail ? Comment peut-il contribuer à poursuivre l’œuvre créatrice du Seigneur ?
  • Le psalmiste évoque le bonheur lié à la relation familiale, et à une forme d’abondance. Je pense à mes propres relations, aux biens dont je peux disposer et prie pour ceux qui vivent la solitude et l’indigence.

Dans une conversation avec le Seigneur, je lui confie celles et. Ceux qui connaissent le bonheur, et celles et ceux qui traversent une épreuve.

Je relis le psaume,  ou peux l’écouter chanter, et me tourne vers « notre Père… »

Psaume 23

Aujourd’hui, nous fêtons la présentation de Jésus au temple. C’est aussi la journée mondiale
de la vie consacrée. Je peux prier pour les personnes qui se donnent totalement à Dieu

R/ C’est le Seigneur, Dieu de l’univers ;
c’est lui, le roi de gloire.

Portes, levez vos frontons,
élevez-vous, portes éternelles :
qu’il entre, le roi de gloire !

Qui est ce roi de gloire ?
C’est le Seigneur, le fort, le vaillant,
le Seigneur, le vaillant des combats.
Portes, levez vos frontons,
levez-les, portes éternelles :
qu’il entre, le roi de gloire !

Qui donc est ce roi de gloire ?
C’est le Seigneur, Dieu de l’univers ;
c’est lui, le roi de gloire.

Je me dispose et me mets en présence du Seigneur.

Je prends le temps de lire ce psaume lentement,je peux souligner les mots qui me touchent ou me questionnent et les répéter à voix haute ou intérieurement.

Je peux demander au Seigneur la grâce de m’ouvrir à lui et au monde qui m’entoure pour cette journée.

Les versets 1 et 3 nous invitent à laisser Dieu entrer dans nos vies, les portes étant les obstacles à cette ouverture.

Quelle place je fais au Seigneur dans ma journée, dans ma semaine, dans ma vie ?
Qu’est-ce qui m’entrave à plus de disponibilité pour lui ? Est-ce que je le laisse demeurer en moi, afin qu’il m’aide à m’ouvrir sur le monde ?

« Qui donc est ce roi de gloire? »

Qui est Dieu pour moi ? En quel Dieu je crois et j’espère ? Je peux faire mémoire de moments de ma vie où, malgré les souffrances ou les difficultés rencontrées,
j’ai persévéré à chercher le Seigneur

En cette fête de la présentation du Seigneur, je peux terminer ce temps de prière en récitant le cantique de Syméon :

“Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta
parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël."

Puis conclure en disant :
“Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit
Comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen