Ce qui frappe en entrant dans cette chapelle, c’est la clarté et la lumière. L’intérieur est sobre ; seuls quatre vitraux, deux de chaque côté, aux couleurs chatoyantes viennent l’illuminer.

création et réalisation Gilles Audoux – 2017




création et réalisation Gilles Audoux – 2017
Les couleurs sont vives, chaleureuses, lumineuses et il y a du mouvement. Les formes et les couleurs s’imbriquent et se côtoient formant un ensemble aux multiples facettes, complexe, d’où s’élance vers le haut un chemin qui va vers la lumière.
Regardons maintenant de plus près chaque vitrail qui porte un titre et une phrase de l’Evangile et nous entraine ainsi dans l’histoire du salut.

La Création
Le premier évoque les origines : « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre ».
Le bas du vitrail n’évoque-t-il pas le souffle de Dieu qui plane à la surface des eaux ? Puis son oeuvre de séparation et d’organisation du chaos primordial avec la montée de la lumière ?
Je peux faire mémoire de l’exubérance, la diversité, l’ordonnancement de toute la création. Qu’est-ce qui me porte à l’admiration ?
Une invitation à louer Celui qui est à l’origine de toutes choses.
L’Annonciation
Les tons bleus de ce vitrail évoquent Marie. « Je suis la servante du Seigneur »
Quel est ce souffle qui vient la visiter au plus profond d’elle-même ? Qui la comble de grâces. Irruption du messager du ciel qui l’enveloppe de sa lumière.
Je peux faire mémoire de ce ‘oui ‘ de Marie au projet de salut de Dieu pour l’humanité et de la naissance de son fils Jésus.
Une invitation à rendre grâces pour les moments où j’ai accueilli la Parole de Dieu et à voir comment cela a été source de vie, de recréation, de nouveau départ…


La Passion
C’est le rouge qui domine dans ce vitrail de la Passion. « Père entre tes mains, je remets mon esprit »
En bas du vitrail, une masse brune évoque la terre, l’humanité que Jésus a partagée. Avec ses moments de lumière, avec ses violences aussi. La croix surgit, rouge comme le sang répandu mais aussi comme le feu de l’amour, comme signe de vie. Au dessus de la croix, la lumière blanche inonde comme un tombeau vide de la clarté pascale.
Je peux faire mémoire de Jésus qui donne sa vie par amour et de sa résurrection.
Et peut-être parler au Seigneur de moments où sa présence m’a aidé à traverser des temps d’obscurités. Ou encore lui confier ce qui me fait mal.
L’envoi en mission
« De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie ». Ce dernier vitrail propose, en son centre, un chemin. Celui du disciple ? Chemin lumineux qui semble se frayer un passage à travers la diversité des formes et des couleurs que prend la vie. Chemin qui monte vers une sorte de calice, offrande totale à la présence divine.
Où en suis-je sur ce chemin du disciple, envoyé pour témoigner de l’amour de Dieu ?
Une invitation à porter dans la prière ceux qui me sont proches, ceux qui souffrent, ceux qui désespèrent…
