Le vrai berger

Basilique St Clément, Rome

St Jean, 10, 11-18

En ce temps-là, Jésus déclara :« Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui :s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ;le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même.
J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

Je m’installe en silence. Je prends le temps de chercher, pour mon corps, la position propice au recueillement. Sans rien forcer, je suis le rythme de ma respiration, qui dit le rythme de la vie. Je trace sur moi le signe de la croix, signe des chrétiens rassemblés par le don de la vie du Seigneur sur la croix.

Je demande la grâce de savoir me donner

Je lis l’Évangile, lentement, me laissant rejoindre par le mot, l’expression qui me touche aujourd’hui.

Le texte évoque longuement les faux pasteurs. A l’époque de Jean, de nombreux personnages prétendaient être le messie…Aujourd’hui encore, nous pouvons nous laisser entrainer par des illusions, de faux prophètes…Qu’en est-il pour moi ? Tous mes attachements conduisent-ils au Christ ?

Le vrai pasteur connaît ses brebis et ses brebis le connaissent. Que puis-je dire de mon expérience intime d’une sincère relation au Seigneur ? Cette connaissance intime du Seigneur m’entraîne dans la communion trinitaire du Fils au Père. Que puis-je dire de ma relation à la Trinité, que nous allons bientôt fêter ?

Le texte évoque ensuite -au futur- la réalité d’un seul troupeau. Les divisions étaient nombreuses à l’époque de Jean. Elles sont encore multiples, aujourd’hui…Que fais-je pour favoriser l’unité ? A quelles attitudes, à quelles rencontres est-ce que je me sens invité ?

Le bon pasteur est celui qui donne librement sa vie. Quelle est la place du don dans ma vie ? Qu’est-ce que je donne ? A qui est-ce que je donne ?

Je m’adresse maintenant au Seigneur, dans une action de grâce pour le Bon Pasteur. Je lui demande d’être artisan d’unité et de savoir me donner. Je lui confie toutes mes intentions, mes intercessions de ce jour

Je termine par le Notre Père, prière du seul troupeau.

Je clos ce temps de prière en traçant à nouveau sur mon corps le signe de la croix, verticalité de l’enracinement dans la connaissance intime du Seigneur et horizontalité des bras ouverts pour se donner.

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