
Malel
R/ Un pauvre crie ;
le Seigneur entend.
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !
Le Seigneur affronte les méchants
pour effacer de la terre leur mémoire.
Le Seigneur entend ceux qui l’appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.
Il est proche du cœur brisé,
il sauve l’esprit abattu.
Malheur sur malheur pour le juste,
mais le Seigneur chaque fois le délivre.
Je trace sur moi le signe de croix pour entrer dans la prière. Je fais silence pour me rendre disponible à l’écoute et je demande au Seigneur la grâce de vivre la béatitude « heureux qui trouve en lui son refuge ».
Je lis le psaume, lentement, me laissant rejoindre par un mot, une expression, un verset.
A la suite du psalmiste, je formule ma louange de ce jour :
que puis-je « goûter », « voir » qui, aujourd’hui, me dit la bonté du Seigneur ?
Mais, comme le psalmiste, je peux être traversé d’angoisses, je peux avoir le « cœur brisé » ou « l’esprit abattu ».
Qu’ai-je à confier, aujourd’hui, au Seigneur : un souci, une peine, une difficulté, une épreuve. Je me confie à lui, sûr que « le Seigneur entend ceux qui l’appellent. »
Je m’abandonne au Seigneur
pour percevoir comment il me sauve et me délivre.
Je relis lentement le psaume. Je peux aussi l’écouter :
Je termine en disant « Notre Père… » et clos ce temps en traçant, à nouveau sur moi, le signe de croix.