
R/ D’âge en âge, Seigneur, tu as été notre refuge ! (Ps 89, 1) Tu fais retourner l’homme à la poussière ; tu as dit : « Retournez, fils d’Adam ! » À tes yeux, mille ans sont comme hier, c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit. Tu les as balayés : ce n’est qu’un songe ; dès le matin, c’est une herbe changeante : elle fleurit le matin, elle change ; le soir, elle est fanée, desséchée.
Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse. Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ? Ravise-toi par égard pour tes serviteurs. Rassasie-nous de ton amour au matin, que nous passions nos jours dans la joie et les chants. Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu ! Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains.
Je fais silence en moi pour entendre ce psaume du jour. C’est une prière que le psalmiste adresse à Dieu dans la confiance. Je la reçois, pour à mon tour faire monter ma prière vers le Seigneur.
Je lis lentement l’ensemble du psaume. Quel verset, quel mot attirent davantage mon attention ?
Je le médite en reprenant certains versets :
« D’âge en âge, Seigneur, tu as été notre refuge » v 1
Je prends conscience de tous les croyants qui m’ont précédé et qui ont prié avec ce psaume : les hommes et les femmes de l’Ancien Testament, Jésus, puis tous ceux qui depuis 2000 ans ont transmis la foi jusqu’à ce jour.
Je m’inscris dans cette lignée et à mon tour je fais confiance à ce Dieu fidèle, en qui nous pouvons trouver refuge.
« Apprends-nous la vraie mesure de nos jours » v 12
Les versets suivants disent le décalage entre la grandeur du Dieu créateur, à l’origine de toutes choses et la petitesse de l’homme, créature éphémère. Je considère cette réalité : la temporalité et la faiblesse de notre existence.
Je me tiens en juste place devant Dieu qui est de toujours à toujours.
« Consolide l’ouvrage de nos mains » v 17
Dans une 2ème partie, le psalmiste, conscient que sans Dieu il n’est rien, prie le Seigneur. Je relève ce qu’il demande : « reviens » – « rassasie-nous de ton amour » – « rends-nous en joies »- « fais connaître ton oeuvre » – « que vienne la douceur du Seigneur »
Il s’agit de recevoir de Dieu, son amour, sa douceur, sa tendresse et d’entrer dans la joie et la louange. Car l’amour du Seigneur est de toujours à toujours. Alors l’ouvrage de nos mains, si fragile, trouvera, grâce à la présence du Seigneur à nos côtés, valeur d’éternité.
A mon tour, je m‘adresse au Seigneur ; je lui parle de mon ouvrage, de ce qui fait ma vie. Je lui demande son aide pour que ce que j’entreprends porte du fruit.
Je termine ma prière en écoutant le psaume chanté.
Merci pour cette méditation proposée.
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