Prier à partir d’une estampe sur son chemin de vie

Hokusai – Le pont suspendu entre Hida et Etchu (deux villes d’une province située dans la grande île centrale du Japon).

Hokusaï (1760-1849) est l’un des maîtres de l’estampe japonaise. Au fil de nombreux voyages, il saisit paysages et scènes de la vie quotidienne.

Je m’installe confortablement pour le temps de la prière, demandant la grâce de demander la puissance du Seigneur.

         Cette scène met en scène la vie ordinaire, indépendamment de toute référence religieuse. Je prends le temps de l’observer :

Le paysage montagneux et aride. Quelques bouquetins broutent de maigres herbes.

L’horizon partagé entre un ciel azuré, des nuages blancs et une montagne noire qui apparaît comme menaçante

Le pont suspendu entre deux massifs, à une hauteur impressionnante, puisqu’on n’aperçoit que la cime des arbres.

Les deux personnages cherchant leur équilibre sur le pont fragile. Le premier est plus lourdement chargé

Je me mets maintenant à la place de l’un ou l’autre personnage, tout en méditant sur mon propre chemin et je m’ouvre à la prière.

Quels sont mes points d’appui, sur mon chemin de vie, à l’image de ce pont solidement arrimé aux monts qu’il relie ? Je peux me redire les paroles du psaume : « Sois pour moi le solide rocher qui m’accueille, l’endroit où je peux venir à tout moment (…) Oui, mon rocher, c’est toi, tu me protèges avec puissance. » (Psaume 70,3)

Sur mon chemin, qu’est-ce que je transporte, à l’image de l’un ou l’autre des deux personnages ? Que dois-je garder précieusement ? De quoi suis-le encombré, de quoi, peut-être, dois-je me débarrasser pour m’assurer un pas plus agile. Je réentends la Parole de Jésus qui envoie ses disciples sur la route : « Ne vous procurez ni or, ni argent, ni petite monnaie pour en garder sur vous ; ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâtons. » (Mt, 10 ; 9-10)

Ne pas compter sur mes propres sécurités me permet de demander l’aide du Seigneur et de m’appuyer sur sa force. Je médite les paroles de Paul : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure. »  (2 Co, 12,9)

Je termine en disant la prière de St Ignace

« Prends, Seigneur, et reçois
Toute ma liberté, 
Ma mémoire, mon intelligence 
Et toute ma volonté.
Tout ce que j’ai et tout ce que je possède, 
C’est toi qui m’as tout donné à toi, Seigneur, je le rends
Tout est à toi, disposes-en selon ton entière volonté
Donne-moi seulement de t’aimer
Et donne-moi ta grâce, elle seule me suffit. »

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