Devant le tombeau vide

Rétable d’Issenheim (1475-1480) – Matthias Grünewald – Résurrection, détail

Je prends le temps de faire silence en moi, pour contempler ce tombeau.

Ce tombeau vide met ma foi à l’épreuve.Il n’y a plus rien de ce que ses disciples ont connu. Le corps de Jésus a disparu. Comme Marie-Madeleine, souvent je suis perdu/e devant l’absence du Seigneur, ce Seigneur que j’imagine, que je connais. J’aimerais me rassurer de sa présence bien connue .

Je fais mémoire de tels moments de tristesse en moi où je ressens l’absence de Dieu, mais avec, au fond du coeur, la soif d’espérer sa Résurrection.

J’entends maintenant l’Evangéliste dire de l’apôtre Jean:

« Il vit et il crut ».

Je médite sur cette absence, dans ce lieu où le Seigneur a été mis, lieu avec ses repères et ses codes connus. Le tombeau est vide, mais la mort n’a pas gagné. C’est ce qu’affirment les sentiments de Jean. Je me remémore toutes les annonces que Jésus a faites à ses disciples de sa mort et de sa résurrection, annonce souvent peu comprises.

Ouvre mon coeur et mon esprit, Seigneur, à cette nouveauté, à cette espérance de vie, toujours là, que tu nous donnes.

Donne-moi, donne-nous la grâce de la foi, de te chercher et de te reconnaître dans ce monde où le mal semble si souvent victorieux.

Et je veux te louer.

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