Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu’il entreprend réussira. Tel n’est pas le sort des méchants. Mais ils sont comme la paille balayée par le vent. Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra.

En ce début de carême, la liturgie nous propose le psaume 1, nous invitant à la louange, tout au long des quarante jours qui viennent. Le psautier commence par une béatitude.
Je me dispose à la prière, pour entrer en silence, l’un des lieux de désert où le Seigneur m’attend en ce carême.
Je lis le psaume, lentement, me laissant rejoindre par les promesses du Seigneur.
- Heureux…
- L’homme qui se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi nuit et jour.
- Comme un arbre qui donne du fruit, et jamais son feuillage ne meurt…
Je me laisse habiter par l’image de l’arbre près du ruisseau :
- Et moi, quelles sont mes racines ? Quelle est leur solidité ?
- A qui, auprès de qui est-ce que je m’abreuve ?
Entrant dans le carême, appelé à la conversion, je médite sur mes ancrages, ce qui me tient, tel un arbre dressé, comme sur mes fragilités qui peuvent m’ébranler. Et je me confie au Seigneur.
Je relis le psaume.
Sur ce chemin de conversion, je m’adresse au Père de tendresse et de miséricorde… « Notre Père… »