
Je me mets dans une attitude de prière et je fais silence.
Je demande à l’Esprit saint sa lumière pour entrer dans le mystère de cette scène.
Je me rends présent(e) à cette scène, comme le couple qui regarde depuis la fenêtre éclairée à gauche et je me laisse enseigner.
Je regarde le tableau pour lui-même : les couleurs, la lumière, les lignes et la composition, les contrastes, les personnages et leurs postures…
J’observe
– la lumière au centre qui éclaire le nouveau-né et sa mère …
– l’inculturation de la scène dans le 20ème siècle par le décor et les vêtements, à l’exception de ceux des mages…
– le contraste entre les couleurs chaudes de l’intérieur et celles plus froides du décor extérieur…
– le contraste entre la puissance des chevaux, la richesse des vêtements et des cadeaux des mages avec la simplicité de la partie gauche du tableau : une étable, avec les animaux, la paille et Joseph, Marie et l’enfant Jésus…
– le contraste entre la manière dont les mages sont représentés et leurs postures faites d’humilité, d’offrande, de respect, d’adoration…
– l’attitude de Marie et Joseph, leurs regards tournés vers l’enfant, les mains jointes de Joseph, le geste de Marie qui enveloppe son fils de ses bras protecteurs…
Je mets des mots sur ce que cette représentation me dit de Dieu, de l’humanité …du mystère de l’incarnation… de l’universalité du salut…
Les mages venus d’Orient sont venus chercher un roi ; ils ont trouvé, reconnu et adoré un nouveau-né, petit, vulnérable, couché dans une mangeoire.
Marie et Joseph ont accueilli cette visite, ils gardent dans leur cœur le mystère, qui les dépasse, de la naissance de ce fils.
Comment cela rejoint-il ma propre vie ?
Je m’adresse au Père ou au Fils ou à l’Esprit pour lui dire ce qui me vient au cœur.
Je termine ce temps de prière en chantant le psaume 71