Avec Marie, Elisabeth et Jean-Baptiste

Dans le chemin de l’Avent, l’Église nous invite à contempler le baptême du Christ (12 décembre), et la visitation (19 décembre). Le mosaïste Marco Rupnik, jésuite, associe les deux scènes dans cette œuvre.

Je me dispose pour la prière et demande au Seigneur d’ouvrir mes yeux et mes oreilles pour attendre Celui qui vient.

Je contemple la mosaïque et m’arrête sur la trouée lumineuse, la coulée dorée qui desc

end du ciel. Au creux des ténèbres, vient la lumière. A partir de Noël, de la venue du Messie, les jours vont progressivement rallonger… Prenons le temps, dans cette marche de l’Avent, d’attendre le Christ « lumière pour éclairer les nations », comme le dit Syméon. (Luc, 2, 33)

Je contemple les deux femmes qui s’accueillent mutuellement. Élisabeth, tout en ouvrant ses bras à Marie, les ouvre aussi au Christ. Demandons au seigneur, dans ce temps de l’Avent, d’accueillir le Christ dans la rencontre fraternelle du prochain.

Je contemple le visage du Christ, dans le sein de Marie. Ce n’est pas un enfant, mais déjà la figure du Christ de la passion, dont l’auréole porte la croix. Dans ce temps de l’Avent, entrons dans la dynamique de la nouvelle année liturgique, qui nous conduira de la nativité à la Pâques.

Je lis, maintenant, le récit de la Visitation, en me rendant attentif à tout ce qui dit la vie joyeuse de cette rencontre… « L’enfant tressaillit en elle… » … « l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. »…  « Heureuse celle qui a cru… ».

Je demande au Seigneur de me faire entrer dans la joie d’Élisabeth, et de reconnaître, bientôt, dans l’enfant de la crèche, le Seigneur qui vient à notre rencontre.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc, 1, 39-45)

En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement
vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Selon ce que je vis aujourd’hui, je rends grâce au Seigneur pour les joies vécues, ou lui demande, dans les obscurités qui peuvent m’habiter,  de me donner la grâce de la joie.

Je prie pour celles et ceux qui traversent des difficultés et qui cherchent la consolation.

Je termine ma prière en disant le Magnificat.

« Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
 Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
 Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
 Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
 Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
 Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
 Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »

Je peux aussi écouter la version chantée par la Communauté de l’Emmanuel.

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