
Je me dispose pour ce temps de proximité avec le Seigneur et je lui demande la grâce de me laisser regarder en vérité.
Je lis le psaume et je suis attentif (ve) à ce qu’il éveille en moi.
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées,
tous mes chemins te sont familiers.
C’est toi qui as créé mes reins,
qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l’être étonnant que je suis.
Étonnantes sont tes œuvres,
toute mon âme le sait.
Mes os n’étaient pas cachés pour toi
quand j’étais façonné dans le secret.
Le Seigneur sait…Le Seigneur voit…
Devant sa Grandeur immense qui dépasse le psalmiste, celui-ci entre en louange.
Il est présent à la Présence aimante et sans limite du Seigneur, dans tout ce qui fait sa vie. Il accueille le mystère qui fait de lui l’intime du Créateur.
Il contemple les Merveilles du Seigneur de la Vie, Maître de son histoire et rend gloire à son Nom, par Jésus-Christ.
Que suscitent ces paroles en moi ?Suis-je conscient(e) de la présence du Seigneur à chaque instant ?
A-t-elle changé mon regard sur le sens donné à mon existence ? Comment est-ce que je reçois ce fait d’être intégré(e) dans un tel projet qui est au-delà de la compréhension humaine ?
Pour prolonger le temps de contemplation de ces mots goûtés dans tout ce qui est révélé de la puissance de Dieu, je laisse la musique et les images qui l’accompagnent guider ma prière, avec mes propres mots.
« Une grande phrase, infiniment lente, du violoncelle, magnifie avec amour et révérence l’éternité de ce Verbe puissant et doux, « dont les années ne s’épuiseront point ». Majestueusement, la mélodie s’étale, en une sorte de lointain tendre et souverain. « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu ». (Olivier Messiaen)