« Je me prépare à passer ce temps en communion avec le Seigneur. Je calme ma respiration et apaise l’agitation de mes pensées.
Je laisse la place à Dieu. Je me nourris de sa présence quelques instants. »
Aujourd’hui la liturgie nous/me propose ces versets du cantique d’Anne, mère de Samuel , en annonce du Magnificat.
Je les lis lentement.
R/ Mon cœur exulte à cause du Seigneur : c'est lui qui me sauve. (cf. 1 S 2, 1a) Mon cœur exulte à cause du Seigneur ; mon front s’est relevé grâce à mon Dieu ! Face à mes ennemis, s’ouvre ma bouche : oui, je me réjouis de ton salut ! L’arc des forts est brisé, mais le faible se revêt de vigueur. Les plus comblés s’embauchent pour du pain, et les affamés se reposent.
Le Seigneur fait mourir et vivre ; il fait descendre à l’abîme et en ramène. Le Seigneur rend pauvre et riche ; il abaisse et il élève. De la poussière il relève le faible, il retire le malheureux de la cendre pour qu’il siège parmi les princes et reçoive un trône de gloire.

Comment résonne en moi la tonalité de ce psaume aujourd’hui ? Quels versets rejoignent et éclairent mon quotidien ? .Je les redis lentement, je les murmure intérieurement. Je me remémore des moments où le Seigneur m’a relevé/e. et je peux le louer.
« La joie n’est pas toujours possible. Mais y a-t-il dans certaines de ces situations une étincelle de joie sur laquelle je pourrais souffler ? Je demande au Seigneur de m’aider à la reconnaître. Je l’invite à me remplir de Sa confiance. »
Je te confie, Seigneur, ce qui m’habite et prie le Père.