
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
louez-le dans l’assemblée de ses fidèles !
En Israël, joie pour son créateur ;
dans Sion, allégresse pour son Roi !
Dansez à la louange de son nom,
jouez pour lui, tambourins et cithares !
Car le Seigneur aime son peuple,
il donne aux humbles l’éclat de la victoire.
Que les fidèles exultent, glorieux,
criant leur joie à l’heure du triomphe.
Qu’ils proclament les éloges de Dieu,
c’est la fierté de ses fidèles.
- Je lis lentement ce psaume de louange, sensible à l’expression répétée de la joie : « joie pour son créateur » ; « allégresse pour son roi » ; « que les fidèles exultent » ; « criant leur joie ».
- « Joie pour son créateur » : en ce mois de la création, je repère dans le monde créé qui m’entoure, des occasions de me réjouir.
- « allégresse pour son Roi ». Je peux regarder comment Dieu « règne sur ma vie » (Seigneur, que ton règne vienne), conduit ma vie, comment je peux déceler chez autrui la présence de Dieu.
- Je confie au Seigneur celles et ceux qui, autour de moi, peinent, aujourd’hui, à trouver la joie.
- Je peux terminer ma prière en disant, avec Marie, le Magnificat. Marie est toute à sa joie d’avoir été visitée par l’Esprit, puis d’avoir rendu visite à Élisabeth, pour la servir.
« Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »
On peut aussi écouter cette version du magnificat chantée, sur des images de Ein Karem, où Marie a visité Elisabeth.