
Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m’abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.
Garde- moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge.
J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu !
Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort. »
Je bénis le Seigneur qui me conseille :
même la nuit mon cœur m’avertit.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.
Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !
J’entre dans ce temps de prière en ouvrant grand mon cœur au Seigneur et je lui demande la grâce de la confiance.
Je lis lentement et à haute voix le psaume et goûte les mots, reprends ceux qui me touchent, les laisse résonner en moi.
Puis je reprends ces versets :
« Garde-moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge »
Appel à l’aide de celui qui s’en remet entièrement à Dieu pour tenir dans la vie difficile.
Que m’évoque « le refuge » ? Un lieu pour fuir le monde, ses crises, sa violence, mes propres ambiguïtés, mes peurs… ? Ou bien la maison sûre, l’abri où je refais mes forces comme celui qui, en montagne, s’abrite un temps pour se reposer avant de poursuivre sa route ?
Le Seigneur est-il le lieu de mon repos ?
« Je bénis le Seigneur qui me conseille…Je garde le Seigneur devant moi sans relâche… »
Cet abandon au Seigneur ouvre à une relation forte, intime dans laquelle la confiance ne cesse de grandir.
Qu’en est-il de ma relation au Seigneur ? Est-ce que j’en prends soin ? Comment je la nourris ?
Je peux demander au Seigneur de me conseiller pour que je vive toujours plus sous son regard et que je puisse goûter la vie en plénitude qu’il veut pour moi, la joie promise dans les derniers versets de ce psaume.
Notre Père…