Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !
De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !
Il est grand, le Seigneur, hautement loué,
redoutable au-dessus de tous les dieux :
néant, tous les dieux des nations !
Lui, le Seigneur, a fait les cieux :
devant lui, splendeur et majesté,
dans son sanctuaire, puissance et beauté.
Rendez au Seigneur, familles des peuples,
rendez au Seigneur la gloire et la puissance,
rendez au Seigneur la gloire de son nom.
Apportez votre offrande, entrez dans ses parvis,
adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté :
tremblez devant lui, terre entière.
Allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! »
Le monde, inébranlable, tient bon.
Il gouverne les peuples avec droiture.
Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.
Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.
Il jugera le monde avec justice,
et les peuples selon sa vérité !
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j’ai dit : « Voici, je viens.
« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j’aime :
ta loi me tient aux entrailles. »
J’annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
Mais tu seras l’allégresse et la joie
de tous ceux qui te cherchent ;
toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! »
ceux qui aiment ton salut.
« Je ne retiens pas mes lèvres »
Je me mets à l’écart pour me mettre à l’écoute de ce psaume. Je cherche à me rendre disponible à l’invitation du psalmiste : « Voici, je viens. »
Je proclame ce psaume à haute voix et me laisse rejoindre par un mot, une expression, un verset, qui m’aident à mieux percevoir la volonté du Seigneur, ce à quoi il m’appelle :
L’écouter : « tu as ouvert mes oreilles ».
Discerner dans Sa Parole, dans l’Écriture ce à quoi il m’invite : « dans le livre est écrit pour moi ce que tu veux que je fasse. ».
Le chercher, avec « tous ceux qui te cherchent ».
Annoncer la Bonne Nouvelle : « j’annonce la justice » ; « ils rediront : « le Seigneur est grand ».
…
Je rends grâce d’être appelé personnellement (« est écrit pour moi » …), tout en participant à une vie communautaire. (« La grande assemblée » ; « tous ceux qui te cherchent » …).
Je relis le psaume ou peux l’écouter.
Et c’est, en communion avec l’Église universelle, que je dis « Notre Père… »
R/ Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la voix du Seigneur.
Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu'à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !
Oui, le grand Dieu, c'est le Seigneur,
le grand roi au-dessus de tous les dieux :
il tient en main les profondeurs de la terre,
et les sommets des montagnes sont à lui ;
à lui la mer, c'est lui qui l'a faite,
et les terres, car ses mains les ont pétries.
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ; +
nous sommes le peuple qu'il conduit,
le troupeau guidé par sa main.
Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ? +
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
où vos pères m'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit.
« Quarante ans leur génération m'a déçu, +
et j'ai dit : Ce peuple a le cœur égaré,
il n'a pas connu mes chemins.
Dans ma colère, j'en ai fait le serment :
Jamais ils n'entreront dans mon repos. »
Pour le peuple d’Israël, tout a commencé avec la libération d’Egypte grâce à Dieu qui a pris soin de lui, malgré son infidélité.
Pour les juifs, il est un chant de procession de la fête des Tentes.
Pour l’Eglise, ce chant de louange, psaume invitatoire, débute les Laudes dans la liturgie des Heures.
Je prends un temps à l’écart en me mettant sous le regard de Dieu.
Je lis le psaume autant de fois que nécessaire. Je suis attentif.ve aux mots, aux images…Je me laisse imprégner de la prière du psalmiste…Je m’arrête sur ce qui me parle particulièrement…qui rejoint ma vie…
Qu’évoque ce psaume? Que me dit-il personnellement, maintenant? A quoi m’invite-t-il?
« Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ? »
Chaque jour est un jour neuf; aujourd’hui, tout est de nouveau possible…je peux « réapprendre » à écouter, à avoir confiance en Dieu, créateur et miséricordieux.
De quoi puis-je rendre grâce?
Je recueille ce qui monte en moi, et en parle à Jésus, comme à un ami.
Puis je relis le psaume en demandant ce dont j’ai le plus besoin.
Allez vers le Seigneur parmi les chants d’allégresse.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l’allégresse,
venez à lui avec des chants de joie ! R
Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau. R
Venez dans sa maison lui rendre grâce,
dans sa demeure chanter ses louanges ;
rendez-lui grâce et bénissez son nom ! R
Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d’âge en âge.
Je me dispose et me mets en présence du Seigneur.
Je prends le temps de lire ce psaume lentement et je peux souligner les mots qui me touchent ou me questionnent. Je peux être particulièrement attentif aux nombreux verbes qui le parcourent : « acclamez », « servez », « venez », « reconnaissez », « rendez-grâce », « bénissez »
Je peux demander au Seigneur la grâce de me mettre à son service au cours de cette journée
• Ce psaume est une invitation à venir partager les joies de l’Alliance de Dieu et se son amour pour toute l’humanité.
Je me remémore des moments de ma vie où je me suis senti rempli de joie face au merveilles du Seigneur.
Ce psaume est aussi une prière de remerciement et d’action de grâce pour la création et pour tout ce que le Seigneur fait pour nous.
Je prends le temps de rendre grâce à Dieu pour les moments de joie dont j’ai fait mémoire, tout particulièrement ceux que j’ai vécus au moment des fêtes de fin d’année qui viennent de s’écouler.
•Ce psaume nous invite à servir le Seigneur.
Comment je me mets au service de Dieu dans ma vie de tous les jours ? Est-ce que je le fais dans l’allégresse comme nous y encourage le psalmiste ? Est-ce qu’il en découle un désir de servir mon prochain ?
A la fin de ce temps, je m’adresse au Seigneur pour lui confier ce qui m’habite et en ce tout début d’année, je peux me tourner vers la Vierge Marie par la prière du Magnificat ou du « je vous salue Marie. »
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !
De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !
Il est grand, le Seigneur, hautement loué,
redoutable au-dessus de tous les dieux :
néant, tous les dieux des nations !
Lui, le Seigneur, a fait les cieux :
devant lui, splendeur et majesté,
dans son sanctuaire, puissance et beauté.
Rendez au Seigneur, familles des peuples,
rendez au Seigneur la gloire et la puissance,
rendez au Seigneur la gloire de son nom.
Apportez votre offrande, entrez dans ses parvis,
adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté :
tremblez devant lui, terre entière.
Allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! »
Le monde, inébranlable, tient bon.
Il gouverne les peuples avec droiture.
Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.
Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.
Il jugera le monde avec justice,
* et les peuples selon sa vérité !
Je prends un temps, à l’écart, pour écouter ce psaume de louange. Je fais silence en moi, pour laisser toute sa place au Seigneur et à l’éclat de sa création.
Je commence par lire le psaume à haute voix, pour répondre à l’appel du psalmiste de chanter…
Je peux ensuite l’écouter lire sur cette vidéo, qui met sous nos yeux quelques-unes des merveilles de la Création.
Je prends ensuite le temps de repérer le verset, l’expression qui me rejoint aujourd’hui, et je m’y arrête en intériorisant.
« Je me prépare à passer ce temps en communion avec le Seigneur. Je calme ma respiration et apaise l’agitation de mes pensées. Je laisse la place à Dieu. Je me nourris de sa présence quelques instants. »
Aujourd’hui la liturgie nous/me propose ces versets du cantique d’Anne, mère de Samuel , en annonce du Magnificat.
Je les lis lentement.
R/ Mon cœur exulte à cause du Seigneur :
c'est lui qui me sauve. (cf. 1 S 2, 1a)
Mon cœur exulte à cause du Seigneur ;
mon front s’est relevé grâce à mon Dieu !
Face à mes ennemis, s’ouvre ma bouche :
oui, je me réjouis de ton salut !
L’arc des forts est brisé,
mais le faible se revêt de vigueur.
Les plus comblés s’embauchent pour du pain,
et les affamés se reposent.
Le Seigneur fait mourir et vivre ;
il fait descendre à l’abîme et en ramène.
Le Seigneur rend pauvre et riche ;
il abaisse et il élève.
De la poussière il relève le faible,
il retire le malheureux de la cendre
pour qu’il siège parmi les princes
et reçoive un trône de gloire.
Comment résonne en moi la tonalité de ce psaume aujourd’hui ? Quels versets rejoignent et éclairent mon quotidien ? .Je les redis lentement, je les murmure intérieurement. Je me remémore des moments où le Seigneur m’a relevé/e. et je peux le louer.
« La joie n’est pas toujours possible. Mais y a-t-il dans certaines de ces situations une étincelle de joie sur laquelle je pourrais souffler ? Je demande au Seigneur de m’aider à la reconnaître. Je l’invite à me remplir de Sa confiance. »
Je te confie, Seigneur, ce qui m’habite et prie le Père.
Je t'exalte, Seigneur : tu m'as relevé.
Quand j'ai crié vers toi, tu m'as guéri ; *
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.
Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu'un instant, sa bonté, toute la vie ; *
avec le soir, viennent les larmes, mais au matin, les cris de joie.
Et j'ai crié vers toi, Seigneur,
j'ai supplié mon Dieu :
Tu as changé mon deuil en une danse.
Que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce !
Je prévois un temps à l’écart…Je me mets sous le regard de Dieu et me rend disponible pour me mettre à son écoute…Je peux faire mémoire de la foule des croyants qui ont prié avec ce psaume…Jésus aussi…
Je lui demande la grâce que je désire pour moi, aujourd’hui…
Je lis lentement le psaume, en étant attentif.ve aux images suggérées, au rythme des phrases, des strophes…je m’en laisse imprégner jusqu’à faire miens les mots du psalmiste…
Ce psaume évoque celui qui est dans l’épreuve et qui supplie, sa délivrance, œuvre de la miséricorde de Dieu et son action de grâce. Il s’adresse à Dieu (strophes 1 et 3) ou parle de Lui (strophe 2).
Je reste sur le mot ou le groupe de mots qui me parlent…Que produisent-ils en moi? A quoi m’invitent-ils?
Quel écho dans ma mémoire? Dans ma vie? Celle d’un proche?
Ai-je le souvenir d’une détresse qui se transforme en joie? Je peux relire tout ce que Dieu a fait pour moi, en particulier dans les moments difficiles…
Quelle est ma relation à Dieu? Quand « tout va bien », quelle place tient-Il? Quel dialogue ai-je avec Lui?
En ce temps de l’Avent, qu’est ce qui fait ma joie? De quoi puis-je rendre grâce?
J’en parle à Jésus, comme un ami avec son ami.
Je peux demander la grâce de rester en dialogue avec le Seigneur quelles que soient les circonstances…
R/ Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles. (Ps 97, 1a)
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire.
Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s'est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d'Israël.
La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez !
En ce jour où nous fêtons Marie, la liturgie nous propose un chant d’action de grâces, auquel fera écho, dans l’Évangile, le magnificat.
Je me mets à l’écart pour un temps de prière. Je me dispose à un temps d’écoute.
Je lis, à voix haute, le psaume, lentement.
Je suis sensible, aux expressions qui se répètent, ou qui se font écho :
Chantez, acclamez, sonnez, chantez, jouez.
La victoire du Seigneur, son bras, sa main…qui répandent et révèlent sa justice, sa fidélité, son amour.
L’action du Seigneur « en faveur d’Israël », mais dont toute la terre est témoin et bénéficiaire.
…
Je me redis le verset qui me rejoint, ce jour. Je l’intériorise.
Je relis le psaume, ou je peux l’écouter.
En ce jour du 8 décembre, je reprends les paroles de Marie.
Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles.
Amen.
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur
que de compter sur les hommes !
Ouvrez-moi les portes de justice :
j’entrerai, je rendrai grâce au Seigneur.
« C’est ici la porte du Seigneur :
qu’ils entrent, les justes ! »
Je te rends grâce car tu m’as exaucé :
tu es pour moi le salut.
Donne, Seigneur, donne le salut !
Donne, Seigneur, donne la victoire !
Béni soit au nom du Seigneur
celui qui vient !
De la maison du Seigneur,
nous vous bénissons !
Lire plusieurs fois le psaume
Demander la grâce de reconnaître le salut reçu dans ma vie
Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l'allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !
Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.
Venez dans sa maison lui rendre grâce,
dans sa demeure chanter ses louanges ;
rendez-lui grâce et bénissez son nom !
Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d'âge en âge.
Je prends un temps à l’écart des préoccupations quotidiennes…Je me dispose intérieurement…
Je peux demander au Seigneur la grâce de mieux le connaître pour mieux le suivre… ou exprimer toute autre demande…
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit – Amen
Je lis le psaume une première fois…
Ce psaume est une prière de remerciement (psaume « todah »: merci en hébreu), d’action de grâce au Seigneur pour ce qu’Il est. Psaume de louange, il invite la terre entière à chanter sa gratitude au Dieu créateur et libérateur, à venir partager les joies de l’Alliance…
Dans le judaïsme, ce psaume fait partie de l’office quotidien de la prière.
Dans la liturgie des Heures, il est l’un des quatre psaumes invitatoires. Il est également souvent présent dans la liturgie dominicale.
Je relis le psaume à voix haute, unissant ma voix à celle du psalmiste, goûtant la joie qu’il exprime…
Je m’arrête sur ce qui me touche, ce qui résonne en moi…
Et moi? Qui est Dieu pour moi? Quelle joie m’habite? Quelle est mon espérance?
« Acclamez…venez…servez…reconnaissez…
A quel déplacement, à quel mouvement puis-je me sentir appelé(e)?
De quoi puis-je rendre grâce dans ma vie? Est-ce que je me sens invité(e) à partager ma joie?
Je m’imagine au milieu de mes frères et sœurs chrétiens et juifs de la « terre entière »…
Ma louange prend-elle une autre dimension? Laquelle?
J’en parle au Seigneur, bon et fidèle. Je me confie à Lui de tout mon cœur…
Puis je m’adresse, en communion avec tous mes frères et sœurs, à Notre Père…