
Tu visites la terre et tu l’abreuves, tu la combles de richesses ; les ruisseaux de Dieu regorgent d’eau : tu prépares les moissons. Ainsi, tu prépares la terre, tu arroses les sillons ; tu aplanis le sol, tu le détrempes sous les pluies, tu bénis les semailles. Tu couronnes une année de bienfaits ; sur ton passage, ruisselle l’abondance. Au désert, les pâturages ruissellent, les collines débordent d’allégresse.
Je me dispose à la prière en me posant calmement devant le Seigneur. Je lui demande d’habiter tout mon être en traçant sur moi le signe de la croix.
Je lis le psaume, lentement, en laissant venir à moi les images suscitées, les paysages évoqués…Je me rends attentif à toutes les expressions qui suggèrent l’abondance.
Je peux, à mon tour, contempler, par l’imagination, les paysages qui m’environnent : les grains qui lèvent, les pampres verdoyants des vignes, les fruits de saison, les fleurs du jardin…Je m’arrête sur cette nature foisonnante du printemps. Et je m’applique, en louant la création, à accueillir et reconnaître l’œuvre du Créateur. « A travers la grandeur et la beauté des créatures, on peut contempler, par analogie, leur Auteur. » (Livre de la Sagesse, 13,5)
Le psalmiste vit dans un pays aride. Sa prière se fait aussi demande et espérance de récoltes abondantes. Avec le psalmiste, en ces temps de bouleversements climatiques, de sécheresse et de menace de pénurie alimentaire, nous prions le Seigneur pour que l’eau et le grain puissent continuer d’être partagés. Et, nous dialoguons avec le Seigneur pour lui partager louange, intercession et prière de demande.
Je relis le psaume lentement ou peux l’écouter chanter.
Je dis le Notre Père et termine ce temps en me marquant à nouveau du signe de croix